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Amos Daragon, pour le plaisir des yeux
10 juillet 2013
9 juillet 2013 - Article rédigé par Stéphanie Lavoie - Journal de Montréal
SHAWINIGAN — Je vous fais une confidence, je ne suis pas une grande admiratrice des histoires mythiques, de capes et d’épées. Pourtant, le spectacle d’Amos Daragon a su piquer ma curiosité et j’en ai été agréablement surprise.
Les jeux de lumières et de décors ont réussi à capter mon attention. C’est tout un monde qui se dévoile devant nos yeux. Les images numériques qui se reflètent sur les décors de pierre nous transportent directement dans le monde du jeune Amos. Les détails n’ont pas été mis de côté et donnent une richesse au panorama. Le fait que le spectacle ne démarre qu’à la tombée de la nuit, donne un aspect encore plus magique au récit.
Au-delà de l’histoire, il y avait tant à voir que les 90 minutes de spectacle se sont envolées à la vitesse de la lumière. Même si je n’ai pas lu les 12 tomes, traduits en 22 langues et vendus en 1 400 000 d’exemplaires au Québec, racontant les aventures d’Amos, j’ai pu pleinement apprécier l’histoire.
L’enfant assise derrière moi s’exclamait lorsque les acrobates enchaînaient les pirouettes et que les décors s’illuminaient de mille feux. L’adulte en moi est restée bien silencieuse, mais mon cœur d’enfant s’exclamait autant que cette petite fille. D’ailleurs, la salle était à son comble et comptait des gens de tous âges.
Les décors sont vivants. Les éléments déjà présents du site, défilant au rythme de la scène tournante, agrémentée de lumières et de projections numériques, nous plongent dans l’histoire fantastique du jeune Amos. Les nombreuses acrobaties sont bien intégrées à l’histoire et elles sont très bien exécutées. Rien ne serait pareil si la musique n’était pas si présente et si envoûtante. Intemporelle, elle nous transporte dans l’univers mythique et fantastique de notre jeune héros. En ce qui concerne les costumes, ils offrent une illusion parfaite. Si je n’étais qu’une enfant, il serait facile de croire que Médusa est une véritable Gorgone.
Amos Daragon est véritablement un spectacle de qualité. L’histoire fascine l’imaginaire des spectateurs. Elle captive les plus jeunes et fait sourire les plus vieux. À mon avis, la clé de sa réussite réside dans l’équilibre entre les dialogues des personnages, la musique, les changements de décor, les effets de lumières et les costumes sensationnels.
On voit bien qu’il a été peaufiné et que son auteur, Bryan Perro, a pris le temps nécessaire pour en faire une pièce ensorcelante.
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